![\"\"](\"http:\/\/www.mutuelleprevoyancesante.fr\/wp-content\/uploads\/2020\/10\/prostatite-2.jpg\")
<\/p>\nLa France reste un grand pays en ce qui concerne les recherches m\u00e9dicales. Les scientifiques de l’Hexagone ont r\u00e9cemment lev\u00e9 le voile sur un traitement du cancer de la prostate. Bien qu’exp\u00e9rimentale, la th\u00e9rapie a permis de rallonger consid\u00e9rablement la dur\u00e9e de vie des patients souffrant de cette pathologie masculine s\u00e9v\u00e8re.<\/p>\n
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Le monde de l’oncologie se f\u00e9licite avec la d\u00e9couverte de l’action de l’Abiraterone sur le cancer de la prostate. Le Pr Karim Fizazi, de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif a \u00e9t\u00e9 acclam\u00e9 par ses pairs lors de la pr\u00e9sentation de cette mol\u00e9cule. Il s’agit d’une hormone qui pourrait changer le cours de l’existence pour les patients avec m\u00e9tastase. C’est une lueur d’espoir pour ceux qui ne supportent pas la chimioth\u00e9rapie. Men\u00e9e par Latitude, cette exp\u00e9rience permet d’allonger l’esp\u00e9rance de vie du canc\u00e9reux de 14,8 \u00e0 33 mois suite \u00e0 l’hormonoth\u00e9rapie.<\/p>\n
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Un gain de 18 mois de vie, c’est une v\u00e9ritable prouesse pour la m\u00e9decine moderne, surtout chez les patients d’un certain \u00e2ge. Le Pr Karim Fizazi apporte de l’espoir aux seniors qui pourront allonger de 2,5 ans leur survie apr\u00e8s le diagnostic d’un cancer de la prostate avec m\u00e9tastase. Le chercheur de l’Institut Gustave Roussy propose une combinaison de traitements essentiellement \u00e0 base de l’Abiraterone. D\u00e9nomm\u00e9e Zytiga par le laboratoire Janssen, cette mol\u00e9cule prend la forme de comprim\u00e9s \u00e0 avaler entre les repas. Le m\u00e9dicament est d\u00e9j\u00e0 disponible dans le commerce.<\/p>\n
![\"\"](\"http:\/\/www.mutuelleprevoyancesante.fr\/wp-content\/uploads\/2020\/10\/prostatite-1.jpg\")
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Avant la pr\u00e9sentation des r\u00e9sultats \u00e0 Chicago, les chercheurs \u00e0 l’origine de l’Abiraterone ont d\u00fb mener une \u00e9tude clinique pouss\u00e9e. Le laboratoire en charge du d\u00e9veloppement du m\u00e9dicament l’a administr\u00e9 \u00e0 plus de 1200 hommes. Les participants ont eu un \u00e2ge m\u00e9dian de 67,5 ans. Ce sont des volontaires de nationalit\u00e9 fran\u00e7aise, mais pas seulement. Des personnes issues de cultures anglo-saxonnes ont aussi contribu\u00e9 de loin ou de pr\u00e8s \u00e0 cette d\u00e9couverte. Il s’agit d’une avanc\u00e9e mondiale puisque les patients trait\u00e9s viennent de 34 pays.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
La France reste un grand pays en ce qui concerne les recherches m\u00e9dicales. Les scientifiques de l’Hexagone ont r\u00e9cemment lev\u00e9 le voile sur un traitement du cancer de la prostate. Bien qu’exp\u00e9rimentale, la th\u00e9rapie a permis de rallonger consid\u00e9rablement la dur\u00e9e de vie des patients souffrant de cette pathologie masculine<\/p>\n